Pétition – Couverture publique universelle de la psychothérapie
Alors que l’augmentation significative de la détresse psychologique et des problèmes de santé mentale ne cessent d’occuper l’espace médiatique – et que la deuxième vague pandémique génère encore plus d’inquiétudes –, il est plus que jamais nécessaire d’améliorer l’accès aux services de psychothérapie pour l’ensemble de la population québécoise.
Prévention
Pour réduire l’aggravation des symptômes et éviter que les problèmes de santé mentale se chronicisent, il est impératif d’adopter une approche préventive, qui exige un accès rapide aux services comme la psychothérapie. Sur le plan humain, mais aussi sur le plan économique, toute la société y gagnerait : « Les programmes qui favorisent l’accès hâtif aux traitements, qui offrent du soutien dans le but d’éviter l’hospitalisation ou la judiciarisation, peuvent être très rentables[1]. »
Signature de la pétition
Pour ces motifs, l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec (OCCOQ) encourage l’ensemble de ses membres à signer la pétition portant sur l’adoption d’un programme de couverture publique universelle de la psychothérapie (date limite : 18 novembre 2020).
Nous sommes d’avis qu’un tel programme constituerait une avancée significative vers la réduction de la prévalence des problèmes de santé mentale ainsi que des coûts humains et socioéconomiques qui y sont associés.
L’approche préventive en orientation
Par ailleurs, rappelons que les c.o. sont appelés à exercer des activités professionnelles réservées[2] (évaluations) ou non réservées[3] (appréciation, contribution, dépistage et détection) dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines, et ce, dans une optique de prévention.
En ce sens, lorsqu’ils déterminent qu’un client présente des facteurs de vulnérabilité qui nécessiteraient un traitement de psychothérapie, la question de l’accès réel et rapide à de tels services est d’une importance cruciale. Pour qu’une intervention préventive soit efficace, nourrisse l’espoir et soutienne le rétablissement, la continuité des services doit être au rendez-vous.
[1] Commission de la santé mentale du Canada. La nécessité d’investir en santé mentale au Canada, p. 24.
[2] OCCOQ. Guide d’application du projet de loi no 21 – Les activités réservées aux conseillers d’orientation : mieux les comprendre et les respecter, pp. 14-23.
[3] Ibid, pp. 26-27.